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Le principe rappelle énormément celui de BUST A MOVE. Des balles apparaissent par lignes du haut de
l'écran et il faut les assembler par 3 au moins pour les faire disparaître. Mais au lieu de
propulser d'autres balles avec un canon, le joueur les capture directement sur le mur pour les réinjecter.
Comme pour de nombreux puzzle-games, le principe est simple mais son élaboration est bien plus complexe. Or le créateur de
cette version CPC ne devait pas maîtriser toutes les subtilités du jeu de Data East. On retrouve bien le principe ainsi que
la possibilité d'affronter un autre joueur. Les graphismes sont en revanche moins colorés et variés, et il est impossible
d'affronter l'ordinateur. De plus, alors que tout l'intérêt du multijoueur repose à l'origine sur la multiplication
de lignes sur le tableau du joueur adverse en enchaînant les combos, les balles supplémentaires apparaissent ici
à la base du mur. La frénésie se transforme vite en frustration. Cette adaptation est pleine de bonne volonté mais s'avère
assez décevante. Dommage car MAGICAL DROP est par ailleurs un classique de l'arcade pour tout amateur de puzzle-game.
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Cover-artwork original par IXIAN FACTORY - Illustration de GOLGOTH STUDIO
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MARIANO THE DRAGON IN CAPERS IN CITYLAND
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2008
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Mariano le dragon rose doit aider les héros de l'univers des Mojon Twins à s'échapper de la planète prison où
ils ont été enfermés par le diabolique Pachin Poi Poi pour ne pas s'être acquittés des différentes tâches qui leur
avaient été confiées. À vous de mener à bien chaque mission pour libérer les cinq héros.
Ce petit scénario est prétexte à un jeu de plateforme classique mais aux objectifs variés, évitant ainsi la monotonie.
Une très bonne idée qui va vous lancer dans des quêtes telles que la collecte d'étoiles, la recherche d'objets ou
encore la capture de fantômes. Sans être insurmontable, la partie se transforme vite en marathon puisqu'il faut se
contenter de l'unique jauge d'énergie tout au long de l'aventure sans se perdre dans le dédale de la prison. Avec
ses graphismes si mignons et sa variété d'objectifs à remplir, Mariano the Dragon compense l'absence de
musique pendant la partie, une ergonomie assez déroutante durant les premières minutes de jeu et des sauts d'écran
en écran parfois destabilisants. Fun et divertissant, Mariano remplit déjà la plus importante des missions en nous
faisant passer un bon moment en sa compagnie.
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Cover-artwork original et illustration par THE MOJON TWINS
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40Crisis adore le jeu MAZIACS auquel il jouait dans son enfance sur ZX
Spectrum. Alors pour assouvir son rêve de voir tourner ce titre de 1983
sur CPC, il a programmé un interpréteur de jeux Spectrum. Une véritable
performance !
Bien sûr, MAZIACS est un jeu d'un autre âge, même au regard des capacités
du CPC. Heureusement, il repose sur ce design simple et efficace qui a fait les
grands jeux du début des années 80. Vous dirigez un personnage dans un
labyrinthe. Il doit mettre la main sur un trésor et le rapporter au point de
départ. Pour vous repérer, vous faites appel à des prisonniers qui affichent
quelques secondes la route à suivre. Le labyrinthe est infesté de monstres à occire
avec des épées à usage unique et votre énergie
décroît à chaque mouvement, vous obligeant à faire régulièrement le plein. Quatre
niveaux de difficulté sont proposés. Avec quelques règles simples, on découvre un
titre d'une incroyable efficacité qui nous rappelle que technique et plaisir de
jeu ne sont nullement liés. Malgré un léger défaut de réactivité des contrôles, on
enchaîne les parties avec bonheur en remerciant 40Crisis d'avoir offert MAZIACS au
CPC. Un véritable coup de cœur !
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Jeu original : Don Priestley
Code d'interprétation : 40Crisis
TÉLÉCHARGEMENT : Jeu - Cover
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Cover-artwork original par IXIAN FACTORY - illustration de DK'TRONICS
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MEGABLASTERS - ESCAPE FROM CASTLE IN THE CLOUDS
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2015
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Lorsqu'il est diffusé en 1994, MEGABLASTERS propose un clone de BOMBERMAN particulièrement riche, réunissant
tous les éléments pour oublier l'absence d'adaptation officielle du titre de Hudson Soft. À quelques semaines près, Project Argon
célèbre les 20 ans du jeu à l'initiative de son graphiste.
Cette séquelle offre de superbes graphismes mais la programmation et les musiques ne sont pas en reste. Côté gameplay, c'est un
véritable hommage tant ce titre rappelle son aîné. Le chalenge peut sembler difficile mais une fois qu'on a compris
quelques règles simples, on progresse rapidement. Le mode "battle" est manquant mais un mode coopératif le remplace habilement
même si l'un des joueurs est obligé de se casser les doigts sur le clavier. Au registre des défauts, les déplacements sont aussi
toujours deux fois plus rapides à l'horizontal qu'à la verticale, ce qui s'avère parfois perturbant. L'ensemble reste très
au-dessus de la moyenne pour un titre qui ne comporte malheureusement que huit niveaux. La fin du jeu ouvre la possibilité d'une
éventuelle suite à la manière d'une série épisodique. Il ne reste plus qu'à croiser les doigts ! Un grand merci à Rexbeng qui
a conçu un superbe visuel en exclusivité pour Homebrew.AT.
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Développeur : Project Argon
Code : Axelay
GFX : Rexbeng
Musique : McKlain et Tom&Jerry
TÉLÉCHARGEMENT : Jeu - Cover
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Cover-artwork original et illustration de REXBENG
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Des mines sont placées aléatoirement sur un plateau. Votre objectif ? Diriger un faisceau de gauche à
droite vers la sortie. Simple ? En principe, oui. Mais vous ne pouvez pas stopper la course du faisceau
qui se dirige automatiquement en diagonale vers le bas et vous ne pouvez qu'imprimer un mouvement
inverse vers le haut. A chaque niveau franchi, le nombre de mines augmente...
Mines Incas, c'est un coup de cœur. Tiré d'un concept conçu par Astrosmurf en 2007 pour la Minigame
Compo, ce petit jeu sans prétention et programmé en BASIC se révèle furieusement addictif. C'est le
genre de défi sur lequel on revient de temps en temps, juste pour voir si on peut aller un peu plus
loin. Les graphismes sont simples mais efficaces et les variations de palettes suffisent à éviter
la monotonie. Evidemment, Mines Incas reste un jeu très simple et peu varié mais il offre un habillage
plutôt réussi pour un concept efficace. À noter la présence sur le DSK de MINES1K, le jeu d'origine
dont le programme ne dépasse pas un tout petit kilo-octet.
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Jeu original (Mines1k) : Astrosmurf
Mines Incas : J. Decia et Kukulcan
TÉLÉCHARGEMENT : Jeu - Cover
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Cover-artwork original et illustration par KUKULCAN
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MOLECULARR I et II
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1990/91
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Bienvenue dans le monde de l'infiniment petit pour relever un défi lancé par les dieux, rien de moins. En voilà un bon
prétexte pour introduire ce puzzle-game dans lequel vous allez devoir reconstituer des molécules composées d'atomes
qui sont autant de pièces à assembler dans un ordre imposé pour chaque tableau. Lorsque vous déplacez un atome, vous
ne pouvez plus modifier sa trajectoire jusqu'à ce qu'il heurte un obstacle ! Simple et efficace.
Reprenant le concept du jeu ATOMIX sorti sur Amiga la même année, MOLECULARR est un programme à recopier
paru en novembre 1990 dans les pages du magazine Amstrad Cent-Pour-Cent. Les heures
passées à saisir méticuleusement des centaines de colonnes en hexadécimal ont offert aux joueurs un jeu de
qualité aux graphismes colorés et composé de 17 niveaux à la difficulté croissante. MOLECULARR 2 voit le
jour quelques mois plus tard sans avoir cette fois-ci les honneurs d'une publication malgré des graphismes encore plus
soignés. Si vous appréciez les prises de tête bien relevées, enchaîner MOLECULARR 1 et 2 vous assure de longues nuits
de reflexion.
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Développeur : Frédéric Poésy
Diffusion : Amstrad Cent Pour Cent
TÉLÉCHARGEMENT : Jeu - Cover
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Cover-artwork original par IXIAN FACTORY - Illustration de CIRIUS
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NANAKO DESCENDS TO HELL
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2009
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Pour sa seconde aventure sur CPC, Nanako part en Enfer à la recherche des quatre fragments d'un artefact censé
protéger son village. Dans ce jeu d'action-aventure, notre héroïne amatrice de bikini va devoir se repérer dans
un décor labyrinthique et progresser en s'aidant d'objets éparpillés alentour.
Et finalement l'Enfer n'est pas bien dangereux. En effet, les monstres apparaissent de manière aléatoire et
peuvent être évités simplement en quittant et en revenant sur la portion de carte à traverser. La difficulté
réside plutôt dans le repérage des lieux et l'utilisation judicieuse des 4 objets que Nanako peut porter en même
temps. Cette conversion du jeu conçu sur Spectrum a malheureusement un arrière goût d'adaptation rapidement
expédiée. Les 4 couleurs du mode 1 offrent des graphismes évidemment plus ternes sur CPC, on ne peut jouer qu'au
clavier et lorsqu'on finit le jeu, le texte révélant le dénouement de l'aventure est tout simplement absent de
cette version. Cela n'empêche heureusement pas NANAKO DESCENDS TO HELL de rester agréable à jouer et il divertira
certainement les amoureux de jeux de labyrinthes.
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Cover-artwork original par IXIAN FACTORY - Sur une idée de THE MOJON TWINS
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NANAKO IN CLASSIC JAPANESE MONSTER CASTLE
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2009
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La petite sœur de Nanako est partie seule à l'assaut de la tour Heun, pourtant infestée de monstres, les
Karakasas. Évidemment, elle se retrouve prisonnière dans la plus haute salle. Non mais, quelle
godiche ! Pour la sauver, Nanako va devoir aller la chercher en grimpant 25 étages constitués chacun d'une salle
dont elle doit atteindre le sommet en empilant judicieusement des caisses.
Nanako est un personnage bien connu des joueurs Spectrum. Héroïne sexy tout de bikini vétue, elle
s'offre une première escale sur CPC qui ne déçoit pas. Graphismes en mode 0, maniabilité impeccable, on pourra tout
de même lui reprocher une ambiance musicale répétitive, un manque de varieté des décors et un espace de jeu réduit. On
notera aussi le positionnement aléatoire du Karakasa de certains niveaux parfois frustrant. Assez facile est vite bouclé,
le jeu montre un level-design hésitant mais on prend cependant beaucoup de plaisir à diriger Nanako. Les derniers
niveaux sont assez jouissifs, nécessitant de poser les caisses en plein vol au pixel près. Avec son titre à rallonge,
ne manquez pas cette première aventure très rafraîchissante de Nanako sur CPC.
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Cover-artwork original et illustration par THE MOJON TWINS
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